Notre engagement en faveur des apprenants

Pour 60 % des jeunes adultes en Suisse, le Certificat Fédéral de Capacité (CFC) représente la porte d'entrée au monde professionnel ou à l'accès à une école de maturité professionnelle, ainsi que, par divers chemins, à une haute école spécialisée ou à une universitaire (niveau tertiaire A) ou alors à une formation supérieure au niveau tertiaire B (examens professionnels et examens professionnels supérieurs) [1].

À chaque étape d'une formation suivant le CFC, les compétences pluridisciplinaires acquises dans l’enseignement de la culture générale lors de la formation professionnelle jouent un rôle central. Que l’on n'aspire pas à une formation continue ou que l'on poursuive ses études, on est confronté à des sujets de la vie pratique. Tous doivent être capables de les exprimer de manière appropriée que ce soit oralement dans le cercle des amis ou par écrit auprès des autorités [2].

Le SEFRI prévoit de supprimer l'examen final écrit de l'enseignement de la culture générale qui offre pourtant un poids supplémentaire aux thèmes abordés durant l'apprentissage. Le SEFRI affirme qu'un entretien oral d'évaluation pourrait engendrer la même volonté de performance chez les jeunes adultes qu'un examen écrit de deux heures et demie préparé collectivement en classe.

 

En tant qu'enseignants, nous défendons les intérêts des apprenants et rejetons fermement la suppression de cet examen écrit fiable.


Conditions équitables pour tous grâce à la qualité

L'examen final écrit se distingue par une qualité qui manque cruellement à l’épreuve orale. L’examen final écrit remplit les cinq critères d’un processus de qualification : l’économie, l’équité des chances, la validité, l’objectivité et la fiabilité. Ces critères garantissent une qualité qu'un examen oral ne pourrait jamais atteindre.

 

  • Économie : Pour toute l’école, l’examen final écrit est élaboré par une équipe de quatre enseignants dans un processus standardisé. Cela est économique, car cette forme d’examen « ne requiert pas de ressources excessives en termes de temps, de matériel, de finances ou de personnel » [3].
  • Équité des chances : Chaque année, quatre à six thèmes importants pour l'avenir proche des apprenants adultes sont tirés au sort et communiqués aux apprenants. Cela garantit l'équité des chances : « Les conditions d'examen sont autant égales ou équivalentes que possible pour tous les apprenants » [4]. Pour les métiers dont l'apprentissage dure quatre ans et qui nécessitent un niveau d’exigence plus élevé (par exemple, les informaticiens), une lecture et un thème supplémentaire sont définis et préparés de manière appropriée avec les classes.
  • Validité : Cette différenciation reflète la validité : « L'examen mesure ce qu'il est censé mesurer, et rien d'autre » [5]. Par exemple, des questions exigeantes sur la lecture de livre évaluent la performance des informaticiens et leur préparation sérieuse. Ceux qui n'ont pas lu le livre ne peuvent pas obtenir de points.
  • Objectivité : Les examens comprennent des tâches variées et en partie orientées vers l'action (dessiner un graphique, évaluer une réclamation, rédiger un commentaire). Pour chaque tâche, le temps recommandé et le nombre maximal de points sont précisés. Les enseignants reçoivent les solutions avec des directives d'évaluation détaillées, ce qui garantit l'objectivité : « Les résultats des examens sont évalués objectivement, c'est-à-dire que l'évaluation ne dépend pas de la personne évaluée. » [6]
  • Fiabilité : Les examens écrits sont fiables, c'est-à-dire qu'ils peuvent être répétés avec d'autres questions, et on obtiendrait des résultats très similaires. Lors d’un examen écrit, les traits de caractère de l'enseignant qui surveille les 22 apprenants sont insignifiants. En revanche, lors d’un examen oral l'attitude de l'enseignant (intéressée/ennuyée, distante/amicale) joue un rôle majeur.

 

Nous refusons que les apprenants soient accablés par des examens oraux qui ne sont ni fiables, ni objectifs, ni équitables.


Surestimation de l’entretien d’examen

Comme déjà annoncé, un « entretien approfondi » fait désormais partie du travail final. La présentation et l'entretien approfondi durent ensemble 30 minutes [7].

 

En outre : « L'article 10 régit l’évaluation du travail final. Il stipule que le travail final est évalué sur la base des compétences mentionnées dans le plan d’études cadre (al. 1). En conséquence, le thème et la tâche du travail final doivent être choisis de sorte que ce dernier permette une évaluation représentative des compétences énumérées dans le plan d’études cadre» [8].

 

  • Cela implique concrètement :
  • Lors du choix du sujet, l’enseignant doit essayer d'inciter les apprenants à sélectionner un thème pouvant être relié aux compétences acquises en culture générale [9].
  • L’enseignant doit négocier avec les apprenants quels thèmes de culture générale liés à leurs compétences serviront de référence. Exemple : Sujet du travail final : « Je veux me reconvertir en enseignante primaire degrés 1-4 HarmoS ». Compétences : planifier une interview avec une enseignante primaire par e-mail et par téléphone (Question à l’enseignant : L'entretien a-t-il été travaillé comme méthode scientifique ? [9] L’écriture d’e-mails a-t-elle été exercée ?)
  • Avant la présentation du travail final, les compétences à répéter doivent être définies :
  • « Révisez les règles de la correspondance par e-mail, les recommandations pour un entretien téléphonique réussi, l’unité de cours "interview" ». (Question adressée à l’enseignant : Vos documents permettant d'exercer les interviews sont-ils adaptés à une révision ? Avez-vous fourni des supports pour une correspondance correcte par e-mail ? Sinon, vous devrez dissuader l’apprenante de choisir ce sujet !)
  • L’enseignant doit traiter les compétences préparées par l’apprenante et les questions relatives au travail final en un entretien d’examen. Il doit noter les questions et réponses attendues et fournir une copie à l’enseignant qui assiste. Cela lui demande environ 40 minutes.
  • L’enseignant doit accepter le paradoxe d’avoir investi 40 minutes par apprenant et de devoir néanmoins, malgré une préparation minutieuse, mener un « entretien approfondi » sous forme d’examen oral qui ne satisfait à aucun des critères de qualité mentionnés ci-dessus. En d’autres termes : un gros investissement pour un exercice trompe-l’œil.

 

Nous défendons notre éthique professionnelle. Si l'on nous impose les examens oraux nous veillerons à les rendre aussi équitables que possible : informer les apprenants des compétences sur lesquelles ils seront interrogées, préparer 18 questions d'examen pertinentes et les remettre accompagnées de leurs réponses par écrites à l’enseignant qui assiste.


Équité et égalité des chances grâce à l’examen final écrit

En règle générale, l’enseignant prépare les apprenants à l’examen final écrit grâce à une phase de révision qu’il organise lui-même. Cela permet d'amener tous au même niveau. Chacun des quatre à six thèmes annoncés pour l’examen final écrit est évalué par des tests pertinents pour la note. Ainsi, les apprenants qui participent sérieusement à la « phase de révision » peuvent s’attendre à obtenir une note suffisante à l’examen final écrit.

Une révision collective et un apprentissage en commun permettent à tous de progresser, y compris les moins motivés. C’est équitable. Il est judicieux que l’équipe chargée des examens ne permette pas d’utiliser des épreuves d'anciens examens finaux pour la révision, car sur un thème donné, il n’est possible de poser qu’un nombre limité de questions de la qualité qui correspond aux attentes de l’équipe.

 

Lors d’un examen final écrit, l’équipe chargée des examens indique les directives de correction avec une telle précision que même des enseignants qui n’ont actuellement pas de classe terminale, ou qui n’en ont jamais eu, peuvent participer à la correction. Afin que les corrections soient effectuées et que la note de culture générale soit calculée dans la même semaine où se déroule l’examen final écrit, il est judicieux de répartir les corrections entre plusieurs enseignants.

 

Nous veillons à former les nouveaux enseignants ensemble et à les intégrer dans le corps enseignant.


Engagement par une révision commune

Les apprenants sont désormais de jeunes adultes. Beaucoup peuvent désormais mieux associer certains thèmes de culture générale à leur vie, comme « les formes de la cohabitation », « le logement » ou « le contrat de travail ». Certains ont quitté le domicile familial et vivent avec leur partenaire dans une colocation. Au lieu d'être une préparation à la vie, l'apprentissage est désormais une confrontation avec des sujets actuels tels que gagner de l’argent, gérer un ménage, payer un loyer ou résoudre des conflits.

 

Cette seconde approche d'un thème, considéré sous un nouvel angle, disparaît purement et simplement.

Dans le nouveau modèle, la phase de révision n’existe plus. Il est indiscutable qu’après la présentation du travail final en mars, la culture générale passe au second plan pour tous les apprenants. L’examen pratique approche, et durant la première semaine de juin, il y a l’examen écrit de la connaissance professionnelle, qui constitue une note éliminatoire pour les monteurs-électriciens et les installateurs-électriciens. Tous craignent de ne pas obtenir leur CFC dès la première tentative. Si aucune révision commune, ciblée et prometteuse n’a lieu en classe, les apprenants les plus faibles ne s'y attellent guère.

Ceux qui sont en difficulté se concentrent, à juste titre, sur les matières qui, en cas d’échec, les obligeraient à recommencer un an plus tard. Une note de 3 en culture générale sur le CFC est acceptable, mais une répétition du processus de qualification bouleverse tous les projets d’avenir et peut conduire à l'abandon de l’apprentissage sans avoir obtenu la qualification.

 

Nous nous engageons à ce que les apprenants puissent obtenir une note suffisante en culture générale et qu'ils aient, en cas d’échec à l’examen pratique, un poids en moins à porter.


Développement de la qualité en s'inspirant de l'exemple des meilleures pratiques

Idéalement, chaque enseignant de culture générale dans l’école concernée corrige chaque année au moins un ensemble de copies d’examens finaux écrits. Les solutions à disposition des enseignants s'accompagnent, comme mentionné ci-dessus, des consignes de correction et du nombre de points maximal pour chaque question. Les examens finaux écrits sont des modèles d’examens, incarnant ainsi les meilleures pratiques.

 

Quel meilleur développement, et cela à coût zéro, pourrait-on imaginer dans un collège de maîtres enseignant la culture générale ?

 

Les nouveaux enseignants reçoivent généralement des classes de première année. Ils n’ont pas encore la vue d’ensemble des thèmes de culture générale enseignés au cours des quatre années de formation. En corrigeant un ensemble de copies d’examens finaux écrits, ils prennent connaissance de la profondeur avec laquelle l’équipe d’examen s’attend à ce que les thèmes soient traités.

Les enseignants des classes terminales examinent les copies corrigées de leurs élèves et, grâce aux faibles notes obtenues systématiquement sur certaines questions, identifient rapidement quels aspects thématiques ou quelles compétences n’ont pas été suffisamment enseignés ou exercés, et quels aspects ont été bien maîtrisés par leurs élèves.

 

Chaque année, les enseignants reçoivent un retour sous forme de comparaison croisée, leur permettant d’évaluer dans quelle mesure ils ont atteint les objectifs pédagogiques. Il va de soi qu'ils ajustent alors leur approche ou, s’ils ne sont pas d’accord avec l’interprétation du plan d'études par l’équipe d’examen, ils ouvrent une discussion. Cette forme de feed-back, déclenché par les meilleurs practices d'un examen final écrit soigneusement composé, constitue un moment clé dans le développement de la qualité.

 

Nous, les enseignants, effectuons un développement continue de la qualité en vérifiant pour chaque classe terminale si nos performances pédagogiques sont bien accueillies par les élèves.

L’examen final écrit nous oblige à effectuer des feed-back, tandis que l’examen oral reste une course solo sans aucun retour.


L’intelligence artificielle nous met au défi

Faisons également confiance à notre capacité d’innovation ! Il y a un quart de siècle, nous sommes venus à bout d'une invasion très similaire d'une nouvelle technologie de communication dans la société et donc dans les écoles. L’ordinateur et Internet ont profondément transformé le monde professionnel et éducatif. Certains métiers ont disparu, beaucoup d’autres ont émergé et aujourd’hui, dans certaines écoles, il est obligatoire de suivre les cours avec son propre ordinateur portable (BYOD).

De nombreux apprenants pensent que leur niveau en allemand n’est pas suffisant pour exprimer leurs idées et les formuler par écrit. Pour eux, la vaste quantité de textes accessibles sur Internet représentait la même tentation que ChatGPT pour les apprenants d’aujourd’hui. Avec des outils comme copy-stop (accès à un logiciel professionnel de détection de plagiat) [10] et d’autres mesures, nous avons réussi à élever les travaux approfondis à un niveau remarquable.

 

Cependant, la réforme du processus de qualification de l'enseignement de la culture générale prévue pour 2030 exige de nous l’impossible au pire moment : l’examen final écrit, qu'aucun apprenant ne peut passer avec ChatGPT (grâce à la remise des smartphones, une surveillance rigoureuse et la présence de 22 apprenants de deux classes différentes par salle), sera supprimé.

 

Le travail final devra être lié aux compétences [11] acquises durant les cours en culture générale. Ceci signifie que de nombreux apprenants devront choisir un sujet qui ne leur tient pas à cœur. Les apprenants démotivés risquent de tomber dans le piège des générateurs de texte comme Internet ou ChatGPT.

Le véritable problème n’est pas de détecter dans chaque cas si un travail final a été rédigé avec ChatGPT. Il réside ailleurs : les apprenants qui ne peuvent pas se rallier à leur travail final, soit parce qu’il a été écrit par quelqu’un d’autre, soit parce qu'ils n'étaient pas à l'aise avec le sujet, ou encore parce qu’ils ont utilisé une IA, ne peuvent pas être fiers de leur performance. La fierté d’avoir entrepris seul un projet et de l'avoir achevé avec succès est un aspect essentiel du développement personnel.

 

Nous, les praticiens, apprendrons à travailler avec ChatGPT, mais le SEFRI prévoit d’augmenter la pondération du travail final, composant le plus délicat de l’évaluation, à 50 % dès 2026, voire à 100 % pour les redoublants !


Valorisation de la culture générale par une réduction des composantes de l’évaluation ?

 Jugez par vous-même à l'aide du schéma.

 

L’affirmation du SEFRI selon laquelle la réduction de la triple évaluation à une double évaluation constitue une valorisation du processus de qualification et, par conséquent, un renforcement des jeunes adultes, est grotesque.

 

Le SEFRI n'est pas en mesure de prouver scientifiquement que la suppression de l’examen final écrit et le renforcement des notes d’expérience ainsi que du travail final aboutiront à une « valorisation de la culture générale ». L’inverse ne peut pas non plus être prouvé par un investissement raisonnable.

 

La thèse de Philipp Spengler (Université de Zurich, 2022) examine en détail les exigences imposées aux apprenants par les enseignants dans les disciplines économie et droit à l'école professionnelle commerciale. Sa recherche empirique porte sur les examens écrits que les enseignants réalisent durant le semestre. Il conclut que les examens écrits sont très différents les uns des autres en termes de conception (durée, validité du contenu, exigences cognitives) et par conséquent également en termes de qualité. Une citation de l'étude : « Si les exigences concrètes auxquelles les individus doivent satisfaire pour y parvenir diffèrent, les CFC délivrés ne sont pas équivalents. Le diplôme fédéral perd de sa pertinence et l'égalité des chances est compromise ». [12] Dans ce contexte, Philipp Spengler recommande des directives contraignantes pour les attestations de performance dans le domaine de la note d'expérience.

 

Je pense que les conclusions de sa recherche empirique sont valables pour l'examen oral de 20 minutes dans une mesure encore bien plus large : Les enseignants feront passer cet examen de vingt minutes dans une incalculable série d'exigences de performance pour générer les 50% d'une note de culture générale qui n'aura aucune signification dans le cadre d'une comparaison au niveau suisse.

 

Nous luttons par tous les moyens contre l’affaiblissement de la culture générale et, par conséquent, du CFC !


SOURCES

1 https://www.sbfi.admin.ch/sbfi/fr/home/formation/fpc/fps/examens-federaux.html

2 Un aperçu d’un plan d’études montre qu’aucun des thèmes suivants ne constitue un luxe auquel on pourrait renoncer : résoudre des problèmes dans le déroulement d’un contrat d’achat, établir un budget, souscrire des assurances nécessaires, exercer ses droits politiques, maîtriser les techniques de présentation, rédiger des commentaires, lire et créer des graphiques, remplir une déclaration d’impôts, comprendre la conjoncture et l’inflation, évaluer le bien-être et la qualité de vie, comprendre les failles écologiques, apprendre à parler de partenariat et de famille, connaître ses droits sur le lieu de travail, évaluer l’importance des droits de l’homme, créer une documentation, citer et référencer ses sources, mener des discussions et des négociations, et bien plus encore.

3 Trendbericht EHB, Aeschlimann, B; Hänni, M.; Kriesi, I.; Neumann, J.; Pusterla, F.; J. Strebel, A. (2024), Qualifikationsverfahren auf dem Prüfstand. Trendbericht Schweizerisches Observatorium für die Berufsbildung OBS EHB Nr. 6. Zollikofen: Eidgenössischen Hochschule für Berufsbildung EHB, 2024, S. 9

4 ibidem

5 ibidem

6 ibidem

7 Rapport explicatif pour la consultation sur la révision totale de l'ordonnance du SEFRI concernant les conditions minimales relatives à la culture générale dans la formation professionnelle initiale, Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche, DEFR, Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation, Art 9 https://fedlex.data.admin.ch/filestore/fedlex.data.admin.ch/eli/dl/proj/2024/88/cons_1/doc_3/fr/

8 ibidem, Art. 10. Voir également l'ordonnance du SEFRI concernant les conditions minimales relatives à la culture générale dans la formation professionnelle de base, art. 1.

9 Ludwig, Martin; Hartmeier, Georges (Hrsg): Forschen, aber wie? Wissenschaftliche Methoden für schriftliche Arbeiten. Bern: hep, Der Bildungsverlag 2019. Le livre décrit douze méthodes de recherche, telles qu'elles sont appliquées au niveau gymnasial : de l'idée au choix de la méthode, la littérature spécialisée et d'autres sources, la collecte de données sur le terrain, l'observation comportementale biologique, les expériences scientifiques, l'analyse statistique des données, les méthodes en sciences sociales, la méthode « enquête d'opinion », l'entretien, l'histoire orale, l'analyse de films et l'analyse de textes.

Le livre est adapté à donner des informations aux enseignants concernés par l'enseignement de la culture générale. Il est par contre trop exigeant pour les apprenants des écoles professionnelles. Je proposerai ultérieurement sur ce site des suggestions pour l'élaboration de méthodes scientifiques dans l'enseignement général.

10 En 2006, j'ai mis en place le site copy-stop.ch au Mittelschul- und Berufsbildungsamt Kanton Zürich. Depuis, cet accès à un logiciel professionnel de détection de plagiat est disponible, moyennant des frais, pour tous les enseignants du secondaire II en Suisse alémanique. Le contrôle de plagiat agit principalement de manière préventive. Seuls les apprenants les plus résistants, ayant observé l’efficacité du logiciel, croient encore qu’ils peuvent reprendre le travail de leur cousine de Bâle. Loin de là ! Si toutes les écoles du même espace linguistique utilisent systématiquement le contrôle du plagiat, cela sera inévitablement détecté.

11 Pour comprendre ce que l’on entend par « compétences » dans ce contexte, voir le PDF « Qu'entend-on par compétences ? » (pas encore créé).

12 Spengler, Philipp, Dissertation: Studie zur Qualität von schriftlichen Prüfungen im Fach Wirtschaft und Gesellschaft an kaufmännischen Berufsfachschulen in der Schweiz, angenommen 2021 auf Antrag von Prof. em. Dr. Franz Eberle und Prof. em. Dr. Philipp Go-non, Zürich 2022, Seite 339